J'ai, dans les backstage, discuté avec Denis de Gramatik.

Il est Slovénien et vit à New York.
Lorsqu'il a commencé à faire de la musique à l'adolescence, ses parents ont réagit comme de nombreux parents, d'un:

"Trouve toi un vrai job..."

Mais il n'en a pas démordu. Ils ont commencé à lui faire confiance lorsqu'ils ont vu qu'il en gagnait de l'argent.

Aujourd'hui il parcours le monde pour jouer sa musique.
Lorsque je lui demande ce qu'il pense du fait que des personnes du monde entier payent pour écouter sa musique il me répond qu'il se sent privilégié et que :

"Sometimes I feel like - How the fuck this this even happen you know"
"Personnaly I don't like my music as much as other people (laugh) ;)"

Alors on a parlé de l'artiste qui n'est jamais totalement satisfait de son oeuvre...

Aujourd'hui il est habitué à partir en tournée. Par contre un point qui le dérange, c'est la complexité des passages de portiques et douanes aux aéroports...
Il préfère de loin faire une tournée en bus, dormir dans le bus. Au contraire du stress des contrôles, le bus est un peu plus un espace personnel reconstituant un chez soi.

"It's a very shity way...our travel culture is still very shity and is getting worse because of terrorism you know.
It's impossible to go anywhere without going thru ten different types of security and constantly being fucked over. [...] "

Vous imaginez avoir le stress de perdre des bagages, de ne pas avoir de bouteille d'eau etc alors que vous voyagez constamment pendant des jours ?!?

En tout cas il avait un contact facile et sympathique, tout comme le reste de son équipe.
La maman d'une des filles qui gérait sa tournée, a même insisté pour que je récupère ce qu'ils n'avaient pas mangé de leur étage de réfrigérateur réservé:
"Otherwise they gonna throw it away..."

;)