Du papier au clavier

Du papier au clavier

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Lorsque j’ai débuté en photographie, j’avais d’abord un appareil argentique compact, puis Réflex.
Je shootais et tirais instantanément tous mes clichés (financé à 50% par ma maman) à la cadence d’une pellicule par moi, puis par 2 semaines, parfois par semaine.
J’allais m’asseoir sur les marches de la Rue Espariat et dégustait mes dernières créations jusqu’alors inconnues.

Je peux toujours les consulter en allant chercher dans les quelques albums dans ma chambre ou la boite d’archives dans mon grenier.

Aujourd’hui, je shoote presque 10Go par semaine.
Pour consulter mes photos je dois poser mes fesses devant mon ordinateur, y brancher mon disque dur externe, et attendre le chargement des Giga et Tera de données.
Je connais la plupart des photos pour les avoir déjà aperçu sur mon écran et passe des heures innombrables à en faire des sélections selon que ce soit « pour soutenir le souvenir » ou « pour inclure dans un portfolio ». Sans compter les sauvegardes et le rangement des données, toujours par écran et clavier interposés.
Mes épaules de sportif s’anchylose, mon bas du dos me fait mal, et mes yeux ne décrochent pas d’une vision à courte distance…
Lorsque je sors de chez moi, j’ai le moral de quelqu’un qui a passé sa journée devant un écran…

Il faut que je trouve un bon rythme entre

  • Prise de photos et expérience à l’extérieur,
  • Traitements des données sur ordinateur,
  • Diffusion sur supports numériques, vente d’impression, et expositions

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