Les Acrobates du Cirque de Guinée à Marseille

Ce soir les Acrobates du Cirques de Guinée se représentaient à l’Extrême Jonglerie, 29 Rue Ferrari à la Plaine.

Je suis allé les voir parce que je les avais aperçu s’entrainer un jeudi soir alors que j’allais à l’Acro Yoga. Pas juste des équilibres, mais un échange d’équilibres tels qu’on les voit à la télévision: l’un sur la tête de l’autre, à l’équerre, à une main et le sourire aux lèvres !

Hier soir j’avais justement Boly sur les épaules, qui montrait à mon amie Nat’ comment se placer. Lorsque Marco nous a dit qu’ils se donnaient en spectacle le lendemain, je n’ai pas hésité.

Entrée à prix libre, don aux artistes au chapeau, pour un spectacle de qualité en petit comité (bien rempli quand même). A la fin, Renée, une artiste de danse contemporaine qui a partagé la scène avec eux et les connait depuis quelques temps, m’avouait que seuls Boly et Simba sont de Marseille, et les 5 autres de Toulouse. Du coup, ils ont préparé ce spectacle dans la semaine ;) Chapeau !

Pas seulement des épreuves de force, ils avaient pensé la chorégraphie, et ce qui n’avait peut être pas été pensé, coulait parfaitement avec leur comportement et leur sourire. C’est d’ailleurs ce qui m’avait attiré aussi, l’aisance relationnelle et la sympathie de Boly.

Après le salut, leur professeur de petite école était là pour nous compter une anecdote:
Ils les avait eu en cours jeunes, alors que certains « ne venaient que poser leur sac » pour repartir aussitôt autre part.

Ils ont grandi et appris ensemble là-bas, au Cirque de Guinée (si j’ai bien compris). Vu le feeling qu’ils ont ensemble, on le devine presque. C’est agréable à voir cette entente fraternelle. On n’est plus habitué à voir des hommes proches sans complexe.

Et leur professeur nous rappelle:

« Il n’y a rien d’idiot…tout ce qui est idiot c’est ce qui a été entrepris et que l’on n’a pas voulu suivre jusqu’au bout.
Et eux ils n’ont pas été idiot car ils l’ont suivi jusqu’au bout. »

Pour terminer, mesdemoiselles, une pote bolivienne à la sortie me rappelait: